Ted

14 Octobre 2012, 15:40pm

Publié par Jacaranda

TED

Année de parution : 2012

Durée : 106 minutes

Genre : Comédie

Synopsis

À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !

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Par le créateur d'American Dad, donc plutôt déconseillé aux enfants

Seth MacFarlane, ou l'art de détourner une fable pour enfants en conte totalement absurde et irrévérencieux. Le délirant créateur d'American Dad et Les Griffin l'a fait et le film emploie le même humour volontiers vulgaire et décalé que ses séries d'animations.

Quel enfant n'a jamais rêvé de voir son ours en peluche prendre vie et devenir son meilleur ami ? C'est le souhait (exaucé) effectué par le petit John Bennett à huit ans. C'est mignon tout plein, sur le papier cela paraît féerique mais en réalité il en est tout autre.

En premier lieu il faut bien le dire, Ted (dont Joey Starr assure le doublage) n'a d'enfantin que son enveloppe d'ours en peluche. Sinon... bah il fume de la ganja, boit des bières, s'envoie en l'air avec des bombes siliconées et emploie un vocabulaire plus que grossier.

Passé un pré-générique loufoque et aux chutes inattendues, l'histoire nous mène directement trente années plus tard. John Bennett est devenu un homme solide possédant un travail, une petite amie, un bel appartement et... Ted. Son ours est toujours là, et ce dernier va vite être perçu comme un poids auprès de Lori, la petite amie de John, dans leur relation. Car John a gardé cette âme d'enfant et adopte régulièrement un comportement immature en présence de son ours en peluche.

Commence alors un long chemin de croix pour les deux compères qui doivent réussir à trouver un compromis pour sauver la relation de John. La séparation ne se fait pas en douceur et laisse place à des scènes mémorables - une baston entre les deux à pleurer de rire, l'apparition de Sam Jones (Flash Gordon des années 80) qui possède un étonnant sens de l'auto-dérision, ...

Ajouté à cela des méchants un peu simplets (forcément un ours en peluche doté de vie cela attise les jalousies) tentant maladroitement de capturer Ted, ce long-métrage regorge de pépites et l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. A travers une icône de l'enfance, l'auteur se permet de repousser les limites de la vulgarité et n'hésite pas à clasher certaines célébrités américaines pour notre plus grand plaisir.

Cependant, totalement à l'encontre de ce que l'on pourrait penser au premier coup d'oeil, enfants s'abstenir.